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Transformation physique et esthétique : qu’est-ce que c’est et est-ce sans danger ?
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La micropigmentation, c’est quoi ?

La micropigmentation est une technique de maquillage semi-permanent. Le professionnel injecte à l’aide d’une aiguille, dans la couche supérieure de l’épiderme, des pigments colorants naturels. Cela permet, par exemple, de densifier les sourcils, de redessiner le contour d’une bouche… et donner l’aspect du maquillage. Elle peut aussi être utilisée pour cacher des cicatrices. Cette technique est différente du tatouage car elle n’est pas définitive.

L’intervention n’est pas douloureuse. Cependant, vous pouvez ressentir un léger inconfort pendant la procédure. L’avantage ? Un maquillage parfait, ce qui évite de le faire quotidiennement et qui peut durer jusqu’à 1 an environ. A noter : la retouche est nécessaire, un mois environ après un premier rendez-vous puis un entretien trimestriel, semestriel ou annuel peut être proposé, en fonction de la peau.

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La micropigmentation pour les yeux et sourcils

La micropigmentation est très utilisée pour les yeux, pour créer un effet eye liner, et pour les sourcils. Elle sert à les densifier ou corriger leur ligne, en créant du poil là où il n’y en a pas ou plus.

La séance dure de 30 minutes à une heure environ et n’est pas vraiment douloureuse, puisqu’à la différence d’un tatouage, l’aiguille ne va pas en profondeur.

La micropigmentation pour la bouche

Le lip blushing, quant à lui, va donner l’illusion de lèvres maquillées en permanence. Les avantages : un rendu naturel, une douleur supportable mais une tenue éphémère. Comptez deux séances pour obtenir un résultat parfait et des finitions impeccables. Après le lip blushing, il est recommandé de ne pas s’exposer au soleil pendant deux semaines. Idem pour les autres parties du corps. L’alcool et le tabac sont aussi à éviter car ils fluidifient le sang, ralentissant la cicatrisation.

Micropigmentation : quels risques ?

Tous ces soins agressent la peau. Des desquamations (dues à la couche de peau qui se reforme) peuvent parfois apparaître dans les jours qui suivent la séance. L’exposition au soleil est interdite, car les rayons du soleil peuvent altérer la cicatrisation.

Les pigments peuvent entraîner des irritations et/ou des allergies. Pour les personnes ayant une peau fragile, il est recommandé de se renseigner auprès de son dermatologue pour un avis médical. Idem pour les peaux matures, plus fines et plus fragiles, et moins élastiques. Elles cicatrisent aussi plus lentement.

Si les équipements utilisés sont mal utilisés, un risque d’infection existe (herpès). Ces derniers doivent être méticuleusement stérilisés.

La micropigmentation est déconseillée aux :

-personnes souffrant de diabète, d’herpès, de lupus, de psoriasis ou d’autres maladies auto-immunes ;

-femmes enceintes ou allaitantes ;

-personnes ayant récemment subi une opération des yeux, une radiothérapie ou une chimiothérapie.

Extension de cils

Il s’agit de fixer, avec de la colle, des cils artificiels sur le cil naturel, afin de l’épaissir. La pose complète dure de 1h à 1h30, période pendant laquelle la personne est allongée les yeux fermés. Après une pose complète, des remplissages en moyenne une fois toutes les trois semaines peuvent être réalisés pour combler les « trous ». Fini le mascara ! D’ailleurs, il est déconseillé d’en mettre après.

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Les risques de l’extension de cils

La colle (faite à base de cyanoacrylate) et les vapeurs chimiques causent des irritations oculaires et peuvent créer des difficultés au niveau de la respiration. A éviter si on réagit aux allergènes présents dans la colle.

L’avis d’un médecin est conseillé pour les personnes qui ont subi une chirurgie des yeux. En cas d’allergie ou de démangeaison après le soin, contactez d’urgence votre médecin.

Les conseils si vous voulez vous lancer dans la micropigmentation ou l’extension de cils

Transformation physique et esthétique : faites attention à l’hygiène

Assurez-vous que les règles d’hygiène soient respectées : le soin doit être pratiqué dans une pièce réservée, suffisamment ventilée, l’esthéticienne doit porter une charlotte, une blouse propre et des gants. Les produits et les ustensiles doivent être disposés sur une surface stérile. La zone de soin doit être désinfectée. On doit vous avertir au préalable des risques potentiels encourus : infection, allergie, éventuelles contre-indications liées au terrain naturel ou à des traitements en cours…

Vous pouvez demander à visiter le salon avant de prendre rendez-vous. Lisez les avis et témoignages des clients avant de confier votre peau à quelqu’un. Vérifiez si le commerce a sa licence d’exploitation.

        Précautions face aux produits de tatouage et de maquillage permanent

Si ces procédures diffèrent du tatouage dans le sens où l’aiguille ne pénètre pas aussi profondément l’épiderme, les rendant ainsi temporaires, il est recommandé de faire attention aux produits employés. Une enquête de 2016 réalisée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a montré que, sur 32 produits de tatouage et de maquilllage permanent analysés en laboratoire, 14 se sont révélés dangereux.

Depuis 2022, de nouvelles règles s’appliquent dans l’Union européenne pour harmoniser les pratiques, protéger les consommateurs et restreindre certaines substances chimiques (colorants azïques, hydrocarbures polycycliques, etc.).

Si l’exposition à ces produits chimiques peut impacter le consommateur, c’est aussi le cas des professionnels, qui sont à leur contact quasiment quotidiennement.