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L’auto-compassion, un levier du bien-être peu connu
L’auto-compassion, vous connaissez ? Soyez votre propre allié·e, ou comment vous aimer pour mieux partager avec les autres.

L’avancée en âge s’accompagne souvent de divers défis physiques, émotionnels et sociaux.

Comment y faire face ?

L’auto-compassion, vous connaissez ?

Soyez votre propre allié·e, ou comment vous aimer pour mieux partager avec les autres.

SE SOUTENIR SOI-MÊME, CLÉ DE L’AUTO-COMPASSION

L’auto-compassion, qu’est-ce que c’est ?

L’auto-compassion est un concept développé par la psychologue Kristin Neff (site en anglais). Il repose sur trois piliers fondamentaux :

  • La bienveillance envers soi-même ;
  • L’humanité commune ;
  • L’écoute.

La bienveillance signifie adopter une attitude aimante et compatissante envers soi-même. Comme si vous étiez votre propre meilleur·e ami·e.

C’est facile à dire mais concrètement comment on fait ?

Essayez de ne pas trop vous juger. Vous faite une erreur ? Vous oubliez quelque chose ? Ça arrive ! Essayez de ne pas culpabiliser, dites-vous bien que cela arrive à tout le monde.

Vous n’avez pas envie de faire quelque chose ? Mais vous vous sentez obligé et culpabilisez quand vous ne faites pas ce que vous aviez prévu ? Dites-vous que votre corps vous fait peut-être passer un message. Vous avez peut-être besoin de repos alors cajolez votre corps et votre esprit.

Reconnaître notre humanité commune signifie que nous ne sommes pas seul·es dans nos épreuves.

Vous vous sentez mal d’échouer ? C’est normal. Sachez que tout le monde échoue. Cependant tout le monde n’échoue pas au même moment.

Alors pour vous c’est maintenant mais vous oubliez probablement que vous avez réussi d’autres choses.

Échouer fait partie des expériences qui vous forge toute votre vie. Prenez du recul et demandez-vous quoi faire de différent la prochaine fois, de cette façon cet échec vous aura quand même apporté quelque chose de positif.

Enfin, l’écoute s’allie à la pleine conscience pour favoriser l’observation de ses propres pensées et de ses émotions sans se laisser emporter par le jugement.

Vous vous sentez énervé·e, fatigué·e ? Prenez le temps de vous en rendre compte et oui parfois s’énerver (sans violence) ou pleurer un bon coup fait du bien ! Alors lâchez-vous et pleurez à fond.

Toutes vos émotions sont là pour une raison. Mesdames vous n’êtes pas « hystériques » si vous vous énervez et messieurs, pleurer ne fait pas de vous des êtres faibles, bien au contraire !

Bienfaits de l’auto-compassion pour les personnes âgées

Le vieillissement apporte son lot de défis émotionnels. Les personnes âgées peuvent souvent ressentir une perte d’estime de soi due à des changements physiques ou une séparation sociale après la retraite ou à la perte de proches.

L’auto-compassion peut alors devenir un moyen de cultiver une relation positive avec soi-même malgré ces changements, en se traitant avec gentillesse et compréhension plutôt qu’avec auto-critique.

L'avancée en âge s'accompagne souvent de divers défis physiques, émotionnels et sociaux. Comment y faire face ? L’auto-compassion, vous connaissez ? Soyez votre propre allié·e, ou comment vous aimer pour mieux partager avec les autres.

L’AUTO-COMPASSION, UNE TECHNIQUE POLYVALENTE

 

L’auto-compassion améliore la santé mentale

L’auto-compassion a un lien significatif avec l’amélioration de la santé mentale.

Les personnes âgées qui intègrent la bienveillance envers elles-mêmes, dans leur vie quotidienne, se sentent souvent mieux dans leur tête, réduisant le risque de dépression et d’anxiété.

En adoptant une attitude compatissante envers leurs propres difficultés, elles peuvent mieux faire face au stress lié au vieillissement.

 L’auto-compassion améliore les relations sociales

L’auto-compassion ne se limite pas à la relation avec soi-même ; elle influe également sur l’interaction avec les autres.

Selon Kristin Neff, les personnes âgées pratiquant l’auto-compassion sont souvent plus ouvertes aux relations sociales positives.

En effet, elles sont plus enclines à partager cette bienveillance avec leur entourage, créant ainsi des relations plus épanouissantes.

 L’auto-compassion aide à gérer les douleurs chroniques

Toujours selon Kristin Neff, l’auto-compassion peut jouer un rôle dans la gestion de la douleur en aidant les individus à accepter leurs souffrances sans jugement excessif.

Cela favorise une attitude plus détendue envers la douleur et peut aider à chercher de l’aide ou parler de sujets difficiles sans peur du jugement. Cela peut ainsi contribuer à une meilleure qualité de vie.

INTÉGRER L’AUTO-COMPASSION DANS SA VIE QUOTIDIENNE

 

Qui va piano va sano (qui va doucement va sainement)

Intégrer l’auto-compassion dans la vie quotidienne des personnes âgées nécessite une approche progressive.

Des pratiques telles que la méditation de pleine conscience, la tenue d’un journal de gratitude (écrire tous les soirs 3 moments qui ont engendré une émotion positive) et l’engagement dans des activités plaisantes peuvent contribuer à renforcer la bienveillance envers soi-même. Et oui, penser positif attire le positif !

Il est également important d’encourager un dialogue interne positif et de se rappeler que le vieillissement ne diminue pas la valeur intrinsèque d’une personne.