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Craindre la mort et la maladie, comment y faire face ?
Si la peur de la maladie et de la mort sont des peurs universelles, elles ne sont pas pour autant anodines. Avec l’avancée des technologies, l’envie d’immortalité peut parfois faire rêver. Et pourtant, nous partageons tous et toutes le même destin. Comment y penser, en parler et l’accepter ?

Si la peur de la maladie et de la mort sont des peurs universelles, elles ne sont pas pour autant anodines.

Avec l’avancée des technologies, l’envie d’immortalité peut parfois faire rêver.

Et pourtant, nous partageons tous et toutes le même destin.

Comment y penser, en parler et l’accepter ?

La prise de conscience de la mort arrive vers les 7 ans. Et c’est un mécanisme naturel qu’il ne faut pas chercher à combattre.

LA MORT, AMIE OU ENNEMIE ?

 

Quel est le rôle de la mort dans la vie ?

La prise de conscience de la mort arrive vers les 7 ans.

Et c’est un mécanisme naturel qu’il ne faut pas chercher à combattre.

Cette prise de conscience est là pour une raison.

Nous maintenir en vie.

Cette notion de mort et donc de fin donne à notre cerveau l’envie de découvrir, de s’accomplir et bien d’autres choses, avant qu’il ne soit « trop tard ».

En soit, la mort c’est un des moteurs fonctionnels de la vie.

Quand penser à la mort devient handicapant

Si la mort est l’un de nos moteurs, elle ne doit pas prendre le pas sur notre vie du quotidien.

En effet, penser à la mort doit constituer des moments exceptionnels.

Cette pensée, parfois muée en peur, peut survenir pendant et après un évènement troublant (accident, deuil, etc.) ou encore pendant une période donnée (fin d’année, fêtes particulières, etc.).

Cependant, si ces pensées deviennent trop fréquentes et/ou violentes, il est primordial de consulter un·e professionnel·le de santé.

Ces pensées, non traitées peuvent alors s’exacerber lors de terreurs nocturnes ou encore matinales.

Ces moments de calme, de repos où notre corps n’est plus en activité, sont les moments les plus opportuns pour plonger dans des pensées parfois obscures.

De plus, les personnes souffrant de troubles anxieux, de TOC ou encore de dépression ou d’hypocondrie auront une plus grande propension à développer ce type de pensée.

À partir du moment où ces pensées nuisent à votre quotidien, professionnel ou personnel, contactez un·e professionnel·le de santé.

 

SE PRÉPARER OU ACCOMPAGNER DANS LA MALADIE ET LA MORT

 

Quelques pistes pour appréhender ce moment difficile

Avec l’avancée de la médecine et la baisse des morts infantiles ou encore des accidents les ¾ des décès aujourd’hui en France sont plus dû qu’à des pathologies.

C’est pourquoi s’y préparer et accompagner les personnes malades mais aussi aidantes devient des enjeux majeurs.

Que l’on soit malade ou aidant, l’une des premières choses à faire est avant tout de consulter un·e psychologue ou un·e psychiatre.

Ces épreuves de vie doivent être encadrées et le suivi pendant la maladie et après pour la personne reste est un essentiel.

Pour la personne malade, il s’agit alors de faire le point sur les regrets, les envies et les besoins avant de partir.

Il faut aussi prendre conscience que, bien souvent, avoir l’acceptation de ses proches, bien que cela puisse être extrêmement douloureux, permet aux personnes de partir sereinement.

La mort n’est pas un processus passif. Elle demande beaucoup d’énergie et de soutien.

 

De quoi avons-nous réellement peur ?

Quand on parle de peur de la maladie ou de la mort il est important de faire un état des lieux afin de comprendre précisément de quoi on parle.

Bien souvent cette peur est reliée à la perte.

La peur de perdre un être aimé ou encore la peur de perdre son corps.

En effet, nous passons toute notre vie à se construire une individualité.

La mort est alors souvent perçue comme une perte de cet égo. Qui se souviendra de nous ?

Qu’est-ce que je laisse de moi en partant ?

Il peut également y avoir d’autres types de peur, comme celle de souffrir, de partir trop tôt, de laisser ses proches seul·es, de ne pas avoir pu achever un projet de vie, etc.

Enfin, il est très commun de vouloir une “bonne mort”.

À notre époque, la mort peut être anticipée, préparée. C’est pourquoi le développement du sentiment d’une bonne mort est l’une des nouveautés de ces derniers siècles.

Ce sujet est d’ailleurs devenu un véritable enjeu politique et sociétal depuis quelques années. Les soins ont de plus en plus besoin d’être humanisés et dignifiés.

Pour éviter que le sujet de mort nous empêche de vivre il peut être intéressant de travailler sa pleine conscience.

C’est à dire de vivre le moment présent afin d’outrepasser la peur de la mort.

Il peut être aussi opportun d’essayer de réagir en acceptation à la situation en amont plutôt que d’agir en réaction.

Apprendre à contourner notre sentiment d’échec face à la mort et cet instinct naturel de survie.

Avec l’aide d’un·e professionnel·le, apprendre à mourir et laisser mourir peut nous aider à mieux vivre.